Poème en écho au film Black Haïku de Rodolphe Cobetto-Caravanes, vu le samedi 14 juin au festival Côté Court.
Peaux blanches et grises
Nue
Attends
Approche
Nue
L'attente
L'esquisse
Nue
Et soudain seulement la matière
La peau plus qu'elle
Sa blancheur
Nue
Le geste de l'attente
L'approche
Le grain gris
Du blanc de la peau
La pellicule
Et soudain le mouvement
Le geste
L'étreinte
Se renverse
Sers-moi !
Attends
Des souvenirs
D'un rythme
Fut-ce jamais autre chose ?
Et la suspension
Et le recommencement
De la blancheur
Du mouvement
De la chute
Du geste
De l'étreinte
De leur musique
Qui me reste