Les films de Marylène Negro sont des espaces ouverts à notre devenir, des espaces où nous pouvons nous-mêmes nous introduire et prendre place. Même si nous n'y voyons que très rarement des visages humains, de telles œuvres reposent sur une dimension évidente d'hospitalité. Des films faits le plus souvent d'images fixes, et parfois d'une seule image qui se modifie de manière imperceptible mais suffisamment pour qu'un changement se manifeste et témoigne que du temps a passé, que l'image est devenue.