En 2017 paraît Monsanto : une enquête photographique, livre du photographe franco-vénézuélien Mathieu Asselin, qui ressaisi cinq années d’enquête sur le géant américain de la chimie Monsanto et les effets de ses produits sur la santé les populations du monde et sur l'environnement.
Le travail de Jonas Delhaye se définit dans une forme hybride où l’œuvre et l’image sont envisagées au croisement de la sculpture et du performatif. Sa démarche nait de l’immersion du corps dans l’espace, l’expérience du temps et témoigne de la mise en valeur d’une présence au monde par des modalités spécifiques d’apparition de l’image ou du langage.
Figure pionnière d’un cinéma entièrement tourné vers la nature et le vivant, Rose Lowder explore depuis plus de quarante ans des jardins végétaux, animaux et minéraux, plus ou moins peuplés d’humains, que les techniques cinématographiques qu’elle emploie contribuent à réintégrer à leur environnement.
La cinéaste et artiste brésilienne Ana Vaz entremêle dans ses films des approches anthropologiques, historiques, filmiques et plastiques qui mettent en évidence les convergences idéologiques qui sous-tendent l’extractivisme, l’exploitation du vivant, la pollution des zones naturelles, la destruction des écosystèmes, l’expropriation voire le génocide des populations autochtones et les dictatures politiques qui prennent forme, notamment, dans de grandes entreprises architecturales. La portée critique de son travail vise à montrer comment la nature et le vivant leur opposent une force de protestation.
Anaïs Tondeur et Marie Rebecchi engage un échange sur le terrain de l’écologie des images par le biais d’une réflexion sur le « vivant comme manifestation technique ». Une pensée écologique des images qui permet d’observer la nature comme une manifestation technique, tout en remettant en cause la nature même de l’observation.
Planètes fantastiques
À la croisée du film documentaire scientifique, du cinéma d’animation, de la science-fiction et de l’anticipation, la série des films PLANET de Momoko Seto nous met en présence de planètes inconnues de nous, imaginaires ou lointaines, qui entretiennent pourtant de nombreux rapports avec notre propre planète Terre.
Le département de recherche Parole de l'art du Collège des Bernardins initie un séminaire mensuel autour des formes de la fragilité en art. Une série de rencontre autour d'un artiste et / ou d'une oeuvre invitera à réfléchir au type d'attention que peut susciter la fragilité dans le champ des pratiques plastiques contemporaines.
La séance introductive s'articulera autour d'une projection du film Le Moindre geste de Josée Manenti, Jean-Pierre Daniel et Fernand Deligny.
Cette projection sera présentée par Jacopo Rasmi (Université Jean Monet Saint-Etienne).
A l'occasion du séminaire "Les Formes de la fragilité en art", l'artiste Hicham Berrada (né en 1986 à Casablanca) présentera quelques réalisations filmiques récentes et anciennes.
Ouvrir l’espace de la rencontre. Yair Barelli
Partager ma pratique de la danse via des ateliers a toujours été au cœur de ma démarche artistique. Au cours des années, j’ai eu l’occasion de mener de nombreux workshop avec des public très variés, et notamment des personnes dites « fragiles ».
L’échange, les moments vécus, la transformation qui s'opère dans ces ateliers sont d’une puissance telle qu'ils sont devenus une véritable source d’inspiration et de création.
Partant d'un rapport ambivalent à l'altérité, je propose ici un concept artistique nommé « Tenser », qui explore la dialectique de la rencontre à travers une dynamique oscillatoire entre rapprochement et éloignement.