En 1978, Antoine Vitez crée à Avignon une tétralogie de vingt actes, composée des quatre pièces majeures de Molière.
C’est avec une troupe composée de jeunes acteurs issus de la même promotion du Conservatoire régional de Lyon que Gwenaël Morin est parti à la recherche de cette tétralogie.
Plutôt que de tenter la reconstitution d’une reconstitution, il s’agissait de réinventer, pour notre temps présent et avec la même sobriété, avec le même élan et désir utopique, la puissance d’une forme théâtrale inédite.
Mette Edvardsen a créé la pièce No Title (2014) en guise de réponse, complément et image-miroir à sa pièce Black (2011). Si dans Black, Mette Edvardsen a pu invoquer des objets domestiques et événements par la répétition d’un mot, dans No Title, elle fait disparaître les choses existantes comme par exemple des concepts qui, en tant que tel, ne sont pas réellement « là ».
Pour sa 3ème édition, le festival DO DISTURB remet à nouveau le Palais de Tokyo en effervescence, de jour comme de nuit, les 21, 22 et 23 avril 2017.
Au programme de cette édition figurent plus de 40 propositions au croisement de la danse, de la performance, du théâtre et de la musique : des créations nouvelles, des pièces inédites en France ainsi que des performances revisitées pour l’occasion.
Vous êtes dans le noir complet. Même les vertes issues de secours ont disparu. Vous ne voyez pas vos mains. Vous entendez autour de vous, très près ou très loin, des souffles, des murmures, des cris, des rires, des arias et des chansons, des chœurs, beaucoup de langues, des lambeaux de textes, connus ou pas, une matière poétique et vocale qui vous entoure et vous encercle : vous devenez entièrement écoute, tension sonore. 50 acteurs, 34 langues, 5 continents, et une infinité de possibles, pour faire l’étrange et formidable expérience d’une façon d’être avec les autres.
Sa dernière création de groupe Sketches/Notebook (2013) se tenait proche de cet état brut et impétueux où les désirs surgissent, fuyants et aigus. Les danseurs semblaient se métamorphoser en êtres vibratiles dotés d’organes sensoriels surprenants. Toujours en mouvement, ils arpentaient des sentiers périlleux, conduisant au bord de la transe à l’affût du moindre courant d’énergie comme dans VIOLET (2011). Entourée de six performers et de trois musiciens, Meg Stuart poursuit ses recherches et imagine de nouvelles règles du jeu, où le contact devient le mot clé. UNTIL OUR HEARTS STOP se déploie sur les territoires de l’expérience sensible, du désir et de ses modalités d’expression, au plus près de la peau.
Entre société durable et écologie du fantasme.
Le chorégraphe-cinéaste Alain Michard poursuit une résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers débutée en décembre 2016, avec son projet En danseuse.