Group Show est une exposition d’oeuvres immatérielles dans le format d’une performance.
Pour le festival Etrange Cargo, Galerie présente Group Show sur trois soirées consécutives, interprétant chaque soir une sélection d’oeuvres. Les formats des oeuvres s’étendent d’une danse, à une thérapie, en passant par un conflit ou une poésie instantanée… Chacune de ces formes pourrait entrer dans la catégorie des oeuvres immatérielles : des oeuvres qui ne peuvent être réduites à un objet matériel ou la documentation de leur action.
De la Force Exercée est la première partie d’un triptyque dont chaque volet a son principe actif et son exercice unique. À chaque fois un solo qui fait l’expérience d’un rapport au monde spécifique en terme d’implication personnelle et de répercutions sur son environnement. Trois solos qui pourraient avoir plus ou moins cette valeur de rituels contemporains, avec le performer comme officiant, ou chaman, maître de cérémonie, ou bien comme initié.
Il y a la danse noire. Il y aurait la danse bleue ?
Bleue n’existait pas.
Certaines langues anciennes telles que le japonais, le grec et l’hébreu, n’avaient pas de mot pour définir cette couleur. Face à cette mutité, la couleur dans l’espace a continué. Certains scientifiques justifient cet absence de mot parce que la couleur bleue n’est pas assez présente dans la nature que d’autres couleurs, noir, blanc, rouge.
Comment danser dans une bibliothèque ? Dans un hall d’entrée ? Danser dans un espace public, un espace de lecture, de déambulation et rendre visible le corps dansant au milieu d’autres corps en transit ?
Compagnons de route depuis leurs études au Conservatoire, Boris Charmatz et Dimitri Chamblas ont imaginé au début des années 1990 une chorégraphie guidée par la sensation de fatigue, de masse rampante, de chute, de corps à l’énergie mourante. Le martèlement des pieds, le souffle tour à tour lourd ou léger rythment cette danse dont la proximité avec le spectateur empêche toute échappatoire, tant pour les danseurs que pour le public mis au coeur du spectacle.
Dans Across the White. Une imagination en couleur, forme, mouvement et son, Fanni Futterknecht se concentre sur la couleur blanche ; en se référant à la couleur en peinture, mais aussi au sens métaphorique, faisant émerger des références liées au contexte de la white cube.
Les artistes de Dancing Museums vous invitent à partager et à construire ensemble La Cité (éphémère) de la danse au MAC VAL, à Vitry-sur-Seine. La Cité de la danse est un espace d’incubation de la création chorégraphique, un laboratoire partagé, une installation participative inédite des backstages de la danse. Elle croise et questionne également les mécanismes et missions du musée en termes de préservation et de diffusion des oeuvres.
La chorégraphe ne danse presque pas : elle ose, risque et invente son propre langage corporel à partir de questionnements sur ses racines caribéennes. Son oeuvre étrange et décalée ainsi que son audace et son imagination sans limite ont su rallier la scène internationale qui la sollicite de plus en plus. Il n’y a aucun doute : l’artiste montréalaise magnétise le monde de la performance contemporaine. Dana Michel présente un solo déstabilisant. Le corps vacille, cherche ses appuis. Bizarre, mais aussi franchement drôle, son univers baigne d’une naïveté de l’enfance et d’un mystère sacré. Intuitive, libre et dissidente, Dana Michel casse les moules et déplace les regards.
« Horion » se dit d’un coup généralement violent, et c’est bien de coups dont Malika Djardi s’empare dans cette nouvelle pièce, des coups considérés dans leur aspect le plus littéral (coup de pied, de tête, de poing, de rein) mais aussi comme charge ou décharge rythmique et énergétique ; comme levier poétique.
Enfant, je danse sur les musiques pop de la disco-mobile de mon père, je suis peinte en tutu rose sur la portière de sa camionnette, je cours de galas en compétitions de moto-cross, mon père aime la danseuse qu’il a fait peindre sur sa camionnette et j’aime que mon père l’aime. Mais je sais déjà que je ne deviendrai jamais la danseuse en tutu rose peinte sur le C35 et pourtant c’est bien grâce à elle que je suis devenue l’interprète que je suis aujourd’hui.