Après le thème du travail qui inaugurait la série des Exposés de Grand Magasin la saison dernière, Pascale Murtin et François Hiffler nous convient à un programme en trois étapes. Entrevoir la grammaire dans tout discours, buter dessus au fil des phrases, suivre les détours de la syntaxe, regarder scintiller les prépositions, explorer le temps des verbes, déplacer les adjectifs: comment dire ce que je pense? Comment penser ce que je dis? Pascale Murtin et François Hiffler se proposent de découvrir en autodidactes leur langue maternelle, de l’arpenter comme on circule en terre étrangère. Pour les aider dans cette prospection, ils auront recours à un ou deux invités de marque à l’occasion de trois séances publiques.
A chaque édition, le festival de l’image en mouvement, Hors Pistes, imagine un programme croisant les disciplines autour d’un sujet de société. Cette année, il prend pour thème la mer et ses traversées, une actualité qui passionne actuellement et souvent de façon tragique, le monde.
Moeder, second volume d’une trilogie, est un travail sur la mémoire. Il explore les manières dont la vie se la fabrique, telle une mosaïque ou un tissu composé collectivement. La pièce aborde l’entrepôt de la mémoire – tous ces événements dont la combinaison et la progression définissent ce que nous sommes, non pas comme un musée personnel, mais plutôt un laboratoire avec ses techniciens tels des archéologues creusant dans le passé.
Soirée de projections et rencontres autour du numéro 4 de notre revue, portant sur la question des territoires : http://www.abraslecorps.com/pages/editions.php
Les 28 et 29 janvier 2017, nous nous rassemblons pour l’écriture collective d’une « Constitution Migrante ».
L’assemblée constituante migrante est une communauté négative, qui ne peut, par définition, se constituer, en tant que nation. Elle est l’assemblée de ce peuple qui manque, de ce peuple mineur, éternellement mineur. A partir de cet énoncé paradoxal, « Une Constituante Migrante », que pourrait être une Constituante dont le sujet politique migre.
De quoi s’agit-il ici ? De danse et de théâtre, de musique et de voix, de féminité et de guerre.
Après avoir créé Après coups Projet Un-Femme au Théâtre de la Bastille en 2015, Séverine Chavrier poursuit son exploration de la « carte du violent » en y ajoutant un second volet. Trois femmes artistes, venues de tous les coins du monde (Cambodge, Palestine, Danemark) exposent leur existence dans un spectacle qui emprunte à tous les registres et joue sur les archétypes, les identités auxquelles on est assigné et dont on tente parfois de se défaire.
Le marin c’est l’abandon. L’abandon à lui-même, à la terre. La mer est un miroir de son propre désarroi. C’est pour cela qu’il ne devrait jamais revenir, se noyer pour parfaire cette traversée. Les chagrins des marins sont tous les chagrins, leurs malheurs sont tous les malheurs du monde. Et leur espoir, celui de ne pas sombrer.
Ce premier cycle After the Mirror, présente six artistes internationaux dont le travail se centre autour de la vidéo et s’appuie sur des textes de littérature, des archives ou des créations personnelles. Ces six artistes mettent en évidence six regards posés sur le monde, six manières d’utiliser ce médium et six attitudes artistiques bien distinctes.
Le 11 mars 1984, un chalutier fait naufrage, en pleine tempête, au large des îles Vestmann en Islande. L’accident ne laisse qu’un survivant. L’homme raconte ensuite sa longue dérive jusqu’à la côte, six heures durant, dans une eau à 5 degrés avant de regagner le port d’attache de Heimaey. Il parle des histoires auxquelles il s’est raccroché, de ses dialogues avec les mouettes pour rester éveillé, ne pas sombrer dans l’abysse.
Nous avons le plaisir de vous inviter à découvrir deux films rares de l’artiste et cinéaste tunisien Ismaïl Bahri.
Belle occasion de (re)découvrir le film ORIENTATIONS, sélectionné FIDMarseille en 2013, qui dès le titre, pose l’idée de territoire inconnu. Comment se déplacer, trouver sa place...