Une programmation élaborée à la manière d’un collage, au gré des rencontres et des propositions de structures partenaires. Elle renvoie à certaines esthétiques marquantes du 20ème siècle, tout en donnant carte blanche à des artistes contemporains, confirmés ou émergents. Pour sa 5ème édition, la Semaine du Bizarre accueille plusieurs créations inédites et révèle des formes artistiques singulières. Sont invités des artistes emblématiques tels que Pierre Bastien , Jean François Pauvros pour un duo inédit avec l'artiste Japonaise Tomoko Sauvage.
Après avoir pensé les conditions d’une occupation minimale, puis posé les fondements d’une architecture invasive, le cycle « Les Intrus » poursuit sa recherche sur les invités indésirables ou non attendus. Ce troisième numéro se focalise sur la figure de l’ouvrier intrusif, qu’il soit un bâtisseur qui a la primeur d’investir un espace avant ses habitants, un travailleur inconnu qui partage l’intimité de ses clients, ou un artisan bruyant, imposant et source de gêne. Le chorégraphe Alexandre Roccoli et le performeur Claude Cattelain font de ce parasitage ouvrier le point de départ d’une réflexion plastique sur ces visiteurs impromptus qui contaminent les corps et les espaces.
Sonia Wieder-Atherton a composé la musique de plusieurs films de Chantal Akerman. La grandiose violoncelliste vient habiter l'exposition "Chantal Akerman : Maniac Shadows" pour y inscrire une présence discrète. En continu et en dialogue avec les oeuvres, elle interprète des soli intimes pour des petits groupes de spectateurs.
A la fois plasticien, poète et chorégraphe, l'artiste d'origine italienne Alex Cecchetti conçoit des performances interactives et des objets inclassables qui peuvent prendre place dans des expositions ou ailleurs. Il puise son inspiration dans la littérature, la philosophie, les sciences ou la musique avec un grand sens du jeu et de l’humour. Depuis octobre 2016, Alex Cecchetti a posé ses valises à la Ferme du Buisson, avec l’envie d’y dessiner, d’y lire de la poésie, d’y répéter avec des danseurs, d’y construire un escalier, d’y jardiner, ou d’y cuisiner…
Deux ans après le désastre toxique à Fukushima, une nouvelle île émerge dans l’archipel d’Ogasawara, à l’extrême sud pacifique du Japon. Tandis que Fukushima tend à devenir un îlot contaminé, une zone d’exclusion, la nouvelle île s’ouvre au contraire à un premier voyage scientifique qui vise à étudier ses potentialités et à imaginer son évolution. The Voyage Out tisse des liens spéculatifs entre ces deux mondes parallèles, ces deux terrains d’exception, ces deux types d’îles : l’une nouvelle et « pure » et l’autre contaminée par les activités humaines. L’une « comme un début du monde » et l’autre « comme une fin » pour donner lieu à un tout autre monde, hybride, mutant, dérangeant – un monde autrement pris entre son devenir et les spectres de son passé.
Dans une époque où les images sont de plus en plus soumises au traitement par logiciel et contraintes par la succession ininterrompue des mutations technologiques, les artistes se retrouvent confrontés à la multiplicité des possibilités visuelles et expressives induites par la diversité des formats. Les films et vidéos de neuf artistes new yorkais réunis dans ce programme (Leslie Thornton, Josh Lewis, Keith Sanborn, Peggy Ahwesh, Katherine Bauer,…) explorent les processus de transformation et de manipulation des images en mouvement pour façonner des formes esthétiques et discursives propres à chacun.
A partir d'une matière documentaire et sonore liée à la pratique des arts martiaux, SLIP (formation musicale à configuration variable : Jérôme Chatelain, Rodolphe Olcèse, Bertrand Amiard, Louis Sé et Olivia Csiky-Trnka) fait émerger les dimensions du corps, de l'étreinte, de l'altérité et de la blessure à travers des nappes électroniques, des boucles et des lignes musicales tantôt mélodiques, tantôt bruitistes.
La Librairie A Balzac à Rodin présente le cycle de rencontres proposé par Aziyadé Baudouin-Talec.
Pour la séance Cinéma / Parole / Société / Recherche du mois de décembre, nous accueillerons Frédéric Danos, qui viendra présenter le premier épisode d'une biographie familiale.
En mettant en scène Ritter, Dene, Voss en 1996, Krystian Lupa rencontrait pour la première fois le théâtre de Thomas Bernhard, quatre ans après son adaptation du récit Kalkwerk (La Plâtrière). Réputé pour ses adaptations très personnelles de romans, Lupa est ici d’une fidélité extrême au texte de Thomas Bernhard, didascalies comprises.