À l'occasion de la FIAC, Platform, regroupement des Fonds régionaux d'art contemporain (FRAC) propose une rencontre entre art et science au Palais de la Découverte avec une sélection inédite de vidéos issues des collections. Phénomènes naturels, questionnements physiques et métaphysiques, expérimentations écologiques, expéditions scientifiques, fascination pour la technique, jeux d'artifices, etc.
De-siderium, une étoile manquante. Le désir est histoire d’un astre qui manque. Un astronome d’éclipses, un géomètre d’ellipses se retrouvent pour dialoguer sur le désir et l’incomplétude sub sole & more geometrico. Traduire des émotions, des pensées et des doutes en équations, conjectures, et théorèmes, tel est l’enjeu des mathématiques existentielles. Cette séance à deux voies s’aventure dans une algèbre des ombres, convoquant sous la voûte céleste du planétarium, la question de ce qui, pourtant révolu, continue de nous animer.
Autour de la figure de Donna Haraway et du film que lui consacre Fabrizio Terranova, "Excusez-moi de vous avoir dérangés" tisse, dans un jeu de ficelle, l’espace de nouveaux récits au travers des voix de narrateurs qui interrompent le flux de l’histoire, dérangent l’ordre des choses et les hiérarchies de la parole. Troubles-fêtes qui s’autorisent à tresser le temps, à mastiquer le passé, à trafiquer le futur dans le présent de corps vibrants, hybrides et dérangeants, traversés par les paradoxes d’une histoire commune et d’un futur qui se devra de l’être.
L’univers de Louise Hervé et Chloé Maillet mêle l’archéologie, l’histoire et la science-fiction, et combine des publications partielles de courtes fictions et des performances qui se déroulent dans un lieu précis, à la manière des traditionnelles visites-conférences réalisées dans des lieux patrimoniaux, en y ajoutant des références littéraires et cinématographiques qui viennent s’entremêler avec des faits réels.
Cette deuxième exposition monographique de Patrick Bouchain à la galerie Salle Principale témoigne d'un moment particulier qui voit une figure majeure de l'architecture se soustraire à son contexte professionnel. Nous ne saurions parler de retraite tant la volonté d'aller de l'avant du personnage semble intacte. Il s'agirait plutôt d'une mise à disposition afin de transmettre encore et encore pour les générations à venir: toujours penser le présent pour un meilleur avenir en puisant dans les leçons du passé.
L’œuvre examine la manière dont les machines utilisées dans les mines à ciel ouvert sont influencées par les gestes physiques du corps humain. Retraçant la transition des outils manuels des origines à la machinerie lourde de temps modernes par le biais de ses mouvements mécaniques répétitifs, la performance d’Otobong Nkanga entre en relation directe avec ses sculptures exposées par l’exécution de sept gestes spécifiques.
Une réflexion sur l’immobilité est au cœur de la pratique de Maria Hassabi. SHOW, créé à l’origine dans un cadre théâtral, présente Maria Hassabi et la danseuse Hristoula Harakas, toutes deux en grande partie ancrées au sol.
Leurs mouvements prennent une dimension étrangement sculpturale alors qu’elles négocient mutuellement les contorsions d’une chorégraphie fortement plastique.
Entre peinture tellurique et sculpture aérienne, Le Coin de l’œil fait résonner la matérialité des pratiques artistiques de Moshekwa Langa et Nora Schultz. Suite aux échanges menés pendant plusieurs mois, tous deux ont déplacé leur atelier à Paris pour une courte résidence et travaillé parallèlement à l’exposition. Cette conversation prend forme dans l’espace d’exposition à travers des œuvres qui peuvent s’interpréter ensemble ou être mises en perspective.Entre peinture tellurique et sculpture aérienne, Le Coin de l’œil fait résonner la matérialité des pratiques artistiques de Moshekwa Langa et Nora Schultz. Suite aux échanges menés pendant plusieurs mois, tous deux ont déplacé leur atelier à Paris pour une courte résidence et travaillé parallèlement à l’exposition. Cette conversation prend forme dans l’espace d’exposition à travers des œuvres qui peuvent s’interpréter ensemble ou être mises en perspective.
Ni danseur ni chorégraphe César Vayssié utilise le matériau chorégraphique dans des évènements performatifs ou des films, comme argument physique de l’idée d’engagement (artistique, politique, amoureux). En spectateur idéal, il décide l’aventure d’un duo avec une interprète, Olivia Grandville et son expérience emblématique de la danse. A partir de cette situation préméditée, le duo engage sans fiction les gestes d’une hypothèse esthétique de la relation.
Cally Spooner, artiste et écrivaine, est née en 1983 à Londres où elle vit. Elle travaille l’installation, des essais, romans et performances live, comme des émissions de radio, des pièces de théâtre et des comédies musicales.