RIP est une revue annuelle critique et clinique de poésie, proposée par Antoine Dufeu & Frank Smith. Chaque numéro de RIP se décline sous la forme d’un ouvrage papier .1, disponible six mois plus tard sous une version numérique « répliquée » .2. La réplique, basée sur une approche de relecture, est entendue ici tel un retour sur l’avant.
Les projecteurs deviennent des animaux de projection sans pellicule. La lumière brute, à la base coupée 24 fois par seconde, est sans cesse travaillée pour créer formes et mouvements.
On y joue du pré-cinéma pour un Space-Opéra-Noise à base de manipulations d'optiques, et de trituration de faisceau... une fiction cinétique sonore pour quatre mains.
À l'occasion de cette 8ème édition de SCRATCH EXPANDED, festival consacré aux pratiques de cinéma élargi, LIGHT CONE vous propose une soirée festive et éclectique à l'image de la diversité des pratiques liées au cinéma expérimental.
Au programme : performances, projections vidéo et projections 16mm en plein air !
L'exposition de Lois Weinberger Systema Naturæ aura durée 120 jours. Une durée assez exceptionnelle pour la programmation de la galerie, mais l'importance de l'œuvre et le plaisir de partager l'univers de cet artiste est tel qu'il nous fallait prendre le temps nécessaire pour l'appréhender au mieux. Pour ne pas complètement nous arracher de cette féconde production l'installation en extérieure Portable Garden poursuivra sa lente dissolution dans la végétation sauvage et spontanée d'une parcelle du quartier jusqu'en mai 2017.
Braquage propose une carte blanche à Canyon Cinema, importante structure américaine de diffusion du cinéma expérimental. La séance sera présentée par Sandra Davis, programmatrice de San Francisco.
Dix danseurs munis de casques audio exécutent les consignes murmurées par la chorégraphe, dans Combat de Carnaval et Carême. Un mode de composition étonnant pour une pièce absolument surprenante et enthousiasmante.
Hommage à Ian Curtis autant que retour aux sources du chorégraphe, Le syndrôme Ian ose la rencontre entre danse de club et dans de scène. le syndrome ian est le troisième volet de la trilogie entreprise par Christian Rizzo autour des danses dites « populaires ». Après le succès international de D'après une histoire vraie, étude sur la danse populaire, puis sa recherche sur la danse de couple avec ad noctum, le directeur du CCN de Montpellier s'intéresse aujourd'hui à la danse de club, qu'il a beaucoup pratiquée lui-même
Disparu en 2014, le compositeur Robert Ashley laisse derrière lui une œuvre considérable, dont il fut souvent, comme le veut la tradition américaine, l’interprète principal. Son instrument de prédilection était sa voix, ou plus précisément, son spoken word au débit calme, posé, à l’intonation à mi-chemin entre parole et chant. Avec l’œuvre posthume Quicksand (« sables mouvants »), cette voix, réduite à un enregistrement, devient l’élément central autour duquel tout s’organise.
Projections et rencontres autour du Centre universitaire expérimental de Vincennes et son installation à Saint-Denis, aux luttes actuelles contre la loi travail et son monde (Université Paris 8 - Salle de projection A1-181).
Lucinda Childs, Nothing personal présente pour la première fois les archives de la chorégraphe américaine. À l’occasion de la donation d’un fonds exceptionnel au CND Centre national de la danse, le CND s’associe à la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin pour présenter une exposition monographique de l’artiste qui réunit le travail graphique de Lucinda Childs (partitions chorégraphiques, dessins, schémas), ainsi que des documents inédits réalisés par les artistes avec lesquels elle a collaboré, notamment Sol LeWitt, Babette Mangolte, Robert Mapplethorpe et Robert Wilson. L’ensemble des éléments exposés tente de faire découvrir l’invention formelle d’une danse qui, selon la chorégraphe, « n’a rien de personnel ».