Le parcours du cinéaste-poète Lionel Soukaz est indissociable de nombreux mouvements radicaux, politiques, intellectuels et artistiques de 1970 à nos jours. Né en 1953, il côtoie au début des années 1970 le Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR) avant de rencontrer René Schérer et Guy Hocquengheim avec qui il réalise en 1978-79 Race d’Ep, une histoire d’un siècle d’homosexualité, classé X par la Commission de contrôle des films cinématographiques.
Trois soli interprétés par Xavier Le Roy, qui explorent chacune un régime spécifique d’expression et de perception : le visible pour Self Unfinished, le dicible pour Produit de Circonstances, l’audible pour Le Sacre du printemps. Chacun de ces soli creuse donc à sa façon les potentialités du corps, ses modalités de se relier au monde qui l’entoure. En cela, Xavier Le Roy reste un chorégraphe fidèle à lui-même, lui qui ne cesse jamais de travailler sur ce qui fait les contours et la singularité (ou pas) des êtres.
«Feux et tonnerres ! C’est la nuit de l’Homme à Marrakech. Nous fuyons sous la spirale de l’escalier profond, la maison crie : "D’où vient l’argent ? Où va l’argent ? La cuenta por favor !". Et tout tout TOUT (bémol) ramène au petit Giscard, aux Mammouniax, et à Alain Minc. Ils nous aperçoivent !» PB, YSL
L’intérêt constant de Meg Stuart à convier différentes formes artistiques dans un rituel performatif atteint son paroxysme avec Sketches / Notebook. La chorégraphe a invité performers, musiciens, vidéastes et plasticiens à partager son espace de création, à croiser leurs sensibilités et leurs savoir-faire. De là est née Sketches / Notebook, performance protéiforme aux structures évolutives, où la scène est utilisée comme un terrain de jeu aux frontières sans cesse remaniées. Objets, musique et lumière jouent avec les danseurs pour révéler le mouvement, et immerger les spectateurs dans ce moment de création collective…
"Nous sommes tous faits de récits, nous sommes ce que nous racontons de nous-mêmes" (M. Pensotti).
"Si la danse n’a cessé d’inspirer les cinéastes, que ce soit dans la comédie musicale ou dans les films à teneur plus dramatique - les grandes machines que sont Hollywood et Bollywood, pour ne prendre que ces deux exemples, continuent d’alimenter une partie de leur production par la danse sous ses formes les plus variées. Le cinéma a beaucoup apporté à la danse, ne fut-ce que du point de vue de la mémoire et de la popularité. Aujourd’hui, intégrer non seulement l’image dans les pièces chorégraphiques mais les concevoir selon des méthodes cinématographiques comme le montage en séquences, est devenu une pratique courante. Nous nous poserons la question de ce qui différencie le corps vivant sur scène de son image." Sonia Schoonejans
Ce colloque invite les artistes et les chercheurs en études cinématographiques et audiovisuelles à réfléchir sur les représentations troublées du corps humain à l’écran. Les propositions de communication pourront ainsi porter sur l'analyse de corps qui, de quelque manière que ce soit, sortent des normes : corps meurtris ou mutilés (séquences guerrières, horrifiques, hospitalières...), robotisés (fusion du mécanique et du biologique, exosquelettes...), hybrides, reconstruits ou en transformation (chirurgie, mutation, transsexualité, vieillissement, maladie...), difformes, défigurés ou monstrueux, etc. Les communicants pourront également examiner les techniques et stratégies filmiques qui peuvent perturber la représentation des corps à l'écran (cadrage, montage, lumière, mise au point, etc.).
Lieux, protagonistes, institutions muséales, expositions, concepts et méthodes.
Dans le cadre du projet de recherche intitulé Medium vidéo – Art vidéo en Suisse conduit par l’Institut d’histoire de l’art et de muséologie de l’Université de Neuchâtel, en partenariat avec la Section d’histoire de l’art de l’Université de Lausanne et l’Institut d’histoire de l’art de l’Université de Berne, l’Université de Lausanne accueille un workshop le samedi 24 mai 2014.
La Galerie Marian Goodman à Paris est heureuse d’annoncer une exposition de Tacita Dean autour de son nouveau film JG. Le vernissage de l’exposition aura lieu mardi 14 janvier de 18h à 20h.
La conquête de l’Ouest, les territoires à dominer, les étendues à parcourir. Dans tout ça, le cirque Barnum en tournée expose ses monstres, et la cavalerie du Général Pershing décime les Sioux. Et les duels parmi les dépouilles du bétail, la nature sans pitié, le charlatan et ses élixirs, les poursuites au lasso, les familles massacrées dans la caillasse, les poteaux de torture.