La 11e édition du Festival de l’image en mouvement Hors Pistes se déroulera du 22 avril au 8 mai et aura pour thème L’Art de la Révolte. Le festival explorera le combat citoyen et ses représentations plurielles sur la scène artistique contemporaine.
La répétition est au cœur de l'amour et du cinéma. Dans ces films construits sur la répétition et la remise en scène des situations amoureuses, c'est la singularité visée en propre par la relation qui est interrogée.
Si son parcours singulier l’a menée de l’anthropologie aux arts visuels, les recherches de Kapwani Kiwanga révèlent des zones inexplorées entre fiction et documentaire, science et magie, politique et poétique.
Après plusieurs expositions remarquées à l’étranger, la Ferme du Buisson consacre à Kapwani Kiwanga sa monographie la plus importante à ce jour. Mettant à profit sa formation dans le champ des sciences sociales, elle élabore des projets de recherches expérimentaux dans lesquels elle endosse le rôle de chercheur.
La méthode de Kapwani Kiwanga consiste à créer des systèmes et des protocoles qui agissent comme des filtres à travers lesquels elle observe les cultures et leurs capacités de mutation. Ses projets donnent lieu à des installations, des vidéos, des œuvres sonores ou des performances. Sa pratique interroge des notions telles que l’afro-futurisme, les luttes anticoloniales et leur mémoire, ainsi que les cultures populaires et vernaculaires.
Pour la Ferme du Buisson, elle déploie un ensemble représentatif de pièces existantes et trois importantes installations inédites. Mêlant matériaux et réflexions liés à l’économie, l’agriculture, la magie, l’anthropologie ou la muséographie, elle fait suite à ses recherches menées au Jeu de Paume et à la South London Gallery autour des systèmes de croyance, et des trajectoires pré et post indépendance en Tanzanie.
Ce projet articule deux recherches : la première autour des pouvoirs magiques prêtés aux plantes dans des situations de résistance politique et sociale ; la seconde autour du concept d’Ujamaa qui fut à l’origine du socialisme panafricain. À travers des installations organiques, des vidéos, des pièces sonores et performatives, Kapwani Kiwanga nous entraîne dans un voyage au sein de systèmes de croyances, qu’il s’agisse de pouvoirs surnaturels ou d’utopie politique.
Le Salon de Montrouge propose un panorama complet en matière de création artistique contemporaine. Grâce à une sélection à la fois accessible et exigeante, le Salon jette un véritable coup de projecteur sur la création émergente et accompagne pendant un an des artistes ayant un lien fort avec la France, sélectionnés parmi plus de 3 000 candidatures.
HHHH : quatre figures tenant à la fois du visionnaire, de la mythologie réinventée, des saintes-mères ou des bêtes plus très sauvages, celle d’une Horde, d’une Hydre, d’une Hase et d’une Hure. HHHH : un travail en épisodes qui ne constituent pas encore un récit et n’en constitueront peut-être jamais un au sens logique ou narratif. Des escales qui forment la géographie d’un univers, comme une trame de fond où une action est attendue. Le Vivat accueillera une importante étape d’HHHH, pas une arrivée sur les Champs Élysées, non, ce sera l’étape de montagne d’HHHH, ce sera les Pyrénées d’HHHH.
Qu’est-ce que c’est qu’une première répétition de lectures devant un public ? Qu’est-ce que c’est qu’écrire un dialogue en collaboration avec un technicien et une comptable ? Quelles histoires et quelles idées vont surgir quand nous demanderons au public, à l’administration ou aux producteurs du Théâtre de la Bastille de nous dire comment leurs vies ont été transformées par le fait d’habiter ce bâtiment ? Sur quoi aboutira le processus de création artistique selon lequel tous les participants de l’évènement théâtral ont leur mot à dire à chaque instant ? Que donneront les représentations de Ce soir ne se répétera jamais, inventées collectivement comme un geste aussi unique qu’éphémère ? Que peut-il arriver quand tous ces gens commenceront à débattre de ce que signifie véritablement occuper un théâtre ?
Côté court va fêter ses 25 ans. Au moment où Cannes bat son plein, nous pouvons repenser à tous ces moments partagés, ces prix attribués à celles et ceux qui comptent dans le paysage cinématographique français contemporain. Alors, nous avons envisagé cette séance comme un regard bienveillant sur ces premiers films à travers lesquels déjà se dessinait ce qui allait fonder leur cinéma.
Pour sa première exposition chez Jousse Entreprise, Ange Leccia propose une déclaration d’amour qui tourne à l’obsession. Entre la nuit et le jour, aucun choix n’est à énoncer car une simple alternance a lieu. C’est que la réalité du fantasme est fait de la matière des rêves. Et c’est entre chien et loup que tout se joue. La lumière crépusculaire se décline sous de multiples expressions : elle est un battement régulier qui anime les sculptures des jardins de la Villa Médicis tout autant que le bruit visuel du format DV des années 1990. La lumière est surtout l’affirmation du désir compris comme le monde du sujet, le monde de l’expérience dans son intégralité.
Dans le cadre des lignes de recherche « Comment penser par images » sous la direction de Federico Nicolao (ENSAPC), "Le Petit Tour" sous la direction de Vincent Gérard (ENSAPC) et de l'exposition ArcHertz-Paris (YGREC). « Comment penser par images » est une ligne de recherche de l’ENSAPC que Federico Nicolao dirige et développe dans le cadre de son cours « Théories, Images », comme une sorte de séminaire permanent. Suite à la projection des films d'Elsa Abderhamani, elle et Méryll Ampe seront en conversation avec Federico Nicolao. Elles évoqueront leur collaboration en cours pour la création de la musique du film "Le Cirque" réalisé par Elsa Abderhamani dans le cadre de la ligne de recherche Le petit tour (ENSAPC - Le Bal).