Soirée de lancement du livre GRIMACES DU RÉEL de Latifa Laâbissi coédité par Les Laboratoires d'Aubervilliers et Les presses du réel.
A l’occasion de cette soirée de lancement, Latifa Laâbissi a invité Braquage, association de diffusion de cinéma expérimental, à concevoir une programmation qui mette en lumière les sources artistiques et politiques qui nourrissent son travail.
Pendant un mois et demi, trois œuvres se succèdent, au rythme d'un nouveau film tous les 15 jours, à la Galerie Campoli Presti.
- Wolkengestalt (Clouds of Unknowing) de Silvia Maglioni & Graeme Thomson
- The Sun Experiment (Ether Echoes) d'Elise Florenty & Marcel Türkowsky
- Nobody Shoots a Broken Horn de Melissa Dubbin & Aaron S. Davidson
L’auteur et metteur en scène italienne, collaboratrice artistique de Romeo Castellucci mesure l’insuffisance des mots pour cerner un objet, pour en donner une définition. Dans le quatuor Ce que l’homme a fait de plus grand sur terre, Silvia Costa tente de définir ce qui ne peut l’être. Une tentative sans fin, une forme ouverte.
Nina Santes est chorégraphe et musicienne ; Célia Gondol, danseuse et plasticienne. Les deux artistes collaborent ensemble pour la première fois et créent un duo inclassable, entre musique, danse, performance et installation. C’est en conceptualisant deux paradoxes qu’elles résument leur démarche : parler la musique, danser la disparition du langage. A leaf, far and ever est une utopie, une tentative de répertorier le chant des choses pour en extraire la musique : musique des mots, musique des planètes, son des plantes… Générer une musique du pré-langage, et créer une partition chorégraphique où le corps, en interaction avec les mots et les sons, serait modifié par cet environnement autant qu’il le modifierait lui-même. Porté par la physicalité et la liberté artistique de ses créatrices, le duo révèle toute la puissance de se rêver autodidacte au plateau.
Cette soirée est composée d’un spectacle, d’un concert, de deux installations et de 10 formes plus ou moins courtes à découvrir dans divers lieux de la ville.
Le point de ralliement est le Théâtre où vous pourrez composer votre parcours au fur et à mesure de la soirée, de vos envies et des possibilités (toutes les performances étant en jauge limitée). Pour cette soirée, le hall du Théâtre sera transformé en une zone de transit où vous pourrez vous inscrire à l’une des performances au gré des départs proposés.
Dans le cadre de la prochaine séance Cinéma / Parole, qui aura lieu le 20 mars 2016, nous sommes heureux d'accueillir Frank Smith, qui viendra nous présenter Les films du monde - 9 cinétracts.
Lionel Soukaz réalise des films depuis la fin des années 60, dans une démarche qui mêle le militantisme (notamment le militantisme gay, dans le sillage du FHAR - Front homosexuel d'action révolutionnaire) et l'expérimentation formelle. Cette séance explore ses recherches sur l'écran, qui, d'abord perçu comme un réceptacle de la solitude, comme une figure d'enfermement, échappe finalement au cadre unique pour s'ouvrir à la multiplicité.
“Les images du numérique”
Histoires et futurs des images produites par ordinateur
Colloque organisé par EnsadLab/Spatial Media/Hist3D, laboratoire de recherche de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs avec le soutien du Labex ICCA et de l’IRCAV
Dans l'espace de la ménagerie de verre ayant retrouvé sa fonction originelle de parking souterrain, lieu de tous les fantasmes liés à nos enfers contemporains de l'urbanisme, se déploie un inquiétant rituel motomachique. Sur le son de Radio Vinci Park deux personnages, dont un motard, se livrent à un rituel - domptage, parade amoureuse, enlèvement, duel, agression… - qui transforme le parking en arène.