A l'occasion de la sortie du numéro 3 des Cahiers d'A bras le corps, nous sommes heureux de mettre en place la première édition du Festival du risque. Projections, performances, lectures pendant trois jours, aux EKLUZ (75010) et à la librairie A Balzac A Rodin (75005). La programmation se précise de jour en jour. Entrée libre, venez nombreux.
Première séance du séminaire mensuel NoTHx 2015-16.
MONUMENT 0.1 : Valda & Gus s’inscrit dans la série qu’Eszter Salamon a inauguré l’année dernière avec MONUMENT 0 : Hanté par la guerre (1913-2013).
Dominique Gonzalez-Foerster a réalisé seize apparitions, entre 2012 et 2014, dans des lieux et des contextes différents où elle incarnait tour à tour des personnages comme Edgar Allan Poe, Ludwig II, Lola Montez, Fitzcarraldo, Scarlett O'Hara, Emily Brontë. Ensemble, ces apparitions, ces personnages prennent la forme d’un opéra fragmenté, intitulé M.2062, qui tente l’expérience de rentrer à l’intérieur de l’œuvre et d’être l’œuvre.
Entrez dans le Synesthésium, espace immersif sonore et lumineux. Allongez-vous confortablement, au sein d’un dôme de 24 enceintes et d’une toile aux couleurs évolutives.
Dans l’épisode 1 de Life and Times, Kristin Worrall avait entre 0 et 6 ans, et les acteurs chantaient sa vie. Au début de l’épisode 8, Kristin sort de la fac et se demande de quoi donc sera faite sa vie.
Quel avenir pour les arts vivants en France ? La culture, depuis toujours, est soumise aux aléas de l’économie et de la politique. Face à cette situation d’incertitude et de fragilité, en quoi et en qui faut-il croire ? Massimo Furlan et Christophe Fiat font appel à la magie du tarot marseillais pour lire chaque soir l’avenir du spectacle vivant.
Vibratoire, visqueux, tactile, visuel, contractuel, extatique ou collectif : sept notions du plaisir sondés par Mette Ingvartsen dans cette nouvelle création. Dans 7 pleasures, les douze danseurs sur scène explorent l’idée du plaisir, ses points troubles, ses zones de jonctions et ses ramifications sociales. « Les corps se touchent, se testent, perdent leur frontière » nous dit Mette Ingvartsen.
Quels sont les enjeux esthétiques des pratiques scéniques, du recours au spectacle vivant dans le musée, tant du point de vue des publics que de celui de la création ? Ce colloque entend explorer les reconfigurations de l’espace muséal par le surgissement de la scène, ainsi que les fonctions de médiation du geste et du jeu.
Danse, théâtre, musique, arts de la marionnette, du cirque, du conte, performance : le spectacle vivant a su investir le musée, reconfigurant ses espaces, son identité. Selon des perspectives théoriques et à travers des études de cas (Musée d'Orsay, Musée du Louvre, Tate Modern, MoMA, Musée de Nantes, Cité de la Céramique de Sèvres, Musée de la Chasse et de la Nature, etc.), le colloque cherchera à étudier ce que fait le spectacle vivant au musée.
Dans quelle mesure le temps du spectacle, de la représentation, du geste, peut-il susciter un nouveau regard sur le musée ? Comment le spectacle vivant peut-il prolonger et enrichir la matière sensible d'une exposition ? Pratiques de médiation, enjeux esthétiques, études de publics seront discutés par des enseignants-chercheurs, conservateurs, programmateurs, metteurs en scène, acteurs, danseurs, chorégraphes tout au long de ces trois journées déployées dans différents lieux : le Musée du Louvre, le Musée d'Orsay, la Bibliothèque nationale et l'INHA.
Après tant de combats singuliers sur les scènes de théâtre, Romeo Castellucci affronte, pour la première fois, une pièce « dialoguée » et une troupe établie. Et quelle troupe, puisqu’il s’agit de celle de la Schaubühne épaulée par Angela Winkler, et quelle pièce puisque c’est Ödipus der Tyrann, version Hölderlin de la version Sophocle du mythe héroïque. Sans doute lui-a-t-il fallu passer par l’épreuve de l’opéra (Parsifal, Orfeo ed Euridice, Moïse und Aaron) pour se convaincre qu’il lui était désormais possible d’habiter pleinement le poème dans sa construction originelle.