Dans le cadre de la programmation conçue par le frac île-de-france au château de Rentilly, la Communauté d’agglomération de Marne et Gondoire et le frac île-de-france invitent le Centre national des arts plastiques à réaliser un projet à partir d’une sélection d’oeuvres inscrites à l’inventaire du Fonds national d’art contemporain que le CNAP a pour mission d’enrichir, conserver et diffuser.

Nous sommes heureux de vous proposer un programme riche de plus de 140 films, originaires de plus de 36 pays, pour la plupart inédits, documentaires et fictions confondus, présentés du 30 juin au 6 juillet dans près de 10 lieux partenaires : le Silo, le MuCEM, la Villa Méditerranée, le Cinéma Les Variétés, la BMVR L’Alcazar, la Maison de la Région, le Théâtre Silvain, le Théâtre des Bernardines et le Cinéma le Miroir de la Vieille Charité.

« C’est une bouche, sans dents visibles, mais douée de souffle, de glotte, de cordes vocales. Organe privé de corps mais continuant d’articuler, de vocaliser, d’émettre et de hacher l’air en fragments de souffle. » La parole deviendra sensation, mécanique, matière et incarnation sonore. Mon corps parle tout seul réunit l’écrivain Yoann Thommerel, un compositeur passionné par la plasticité de l’électronique Daniele Ghisi, et le metteur en scène Daniel Jeanneteau qui fait du son l’élément crucial de sa scénographie. Le trio constitué par cet In vivo Théâtre arpente l’invisible frontière entre installation et spectacle du vivant.

Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) ont initié un principe exponentiel d’infiltration de l’espace public intitulé Uchronie. Uchronie consiste à replacer dans la ville des séries synchronisées de postures ou de déplacements issus de comportements et d’attitudes physiques observés dans l’espace public. Ces séquences sont transmises à des participants et agencées avec précision en fonction de contextes urbains spécifiques.

Le chorégraphe et scénographe Christian Rizzo invite quatre jeunes compositeurs, musiciens, sound-designers à travailler étroitement avec son équipe et avec Scanner, artiste de la scène électronique. Comment dessiner un espace singulier né de l’électronique, de la lumière et de la spatialisation ? Autour d’un monolithe générateur d’images, les participants de cet atelier imaginent leur environnement sonore à partir des lignes de force proposées : l’articulation entre musiques et danses savantes ou populaires, la relation entre un point central et ses satellites sonores dispersés dans la salle, l’étude sur la mélancolie…

Les règles sont simples : Miguel Gutierrez, Vera Mantero, Mark Tompkins et Jeremy Wade se rencontrent pendant CAMPING quelques jours avant la performance afin de préparer les potentiels qu’ils vont explorer. Le jour j, cette composition en temps réel comporte aussi un certain nombre d’éléments inconnus qui se construisent au fur et à mesure de la performance. On ne sait pas ce qui va se passer, ni pourquoi cela marche, ni pourquoi d’un seul coup l’échec devient la plus belle tragicomédie qui soit. (programme sous réserve).

Se réinventer à chaque représentation.

Existants indépendamment, les trois opus peuvent être présentés séparément ou former un programme unique. Vorspiel s’inscrit dans des espaces qui ne sont pas forcément des salles de spectacle traditionnelles mais qui peuvent être aussi différents qu’un hall, une cour extérieure, une salle d'exposition... Chaque présentation est l'occasion d'inviter de nouveaux artistes. Pour chacun de ces trois spectacles, nous avons fait appel à un artiste qui, à l’issue d’une semaine de travail avec la compagnie, se joint à la représentation.

Dans le cadre du festival Format Raisins, Prieuré de la Charité, la Charité-sur-Loire (58400)

« En 2004, à Istanbul. À quelques minutes de la fin d’un spectacle auquel j’assiste, surgit comme de nulle part une bande d’hommes qui exécute une danse folklorique très courte et disparaît aussitôt. Une émotion profonde, presque archaïque, m’envahit. Était-ce leur danse ou le vide laissé par leur disparition qui m’a bouleversé ?… Accompagné de huit danseurs et de deux musiciens, je cherche un espace où le mouvement et sa relation à la musique se jouent des catégories populaires et contemporaines. J’imagine une danse prenant appui sur des souvenirs de pratiques folkloriques qui viendrait frictionner avec mon goût pour la chute et le toucher, permettant à chacun de tenir grâce à la présence de l’autre, à son contact immédiat… Comment faire groupe à un moment donné ? Être ensemble, pour une forme n’appartenant à aucun territoire ou groupe déterminé, penser une danse collégiale qui creuse le sol en même temps qu’elle cherche l’élévation. Partie intégrante du projet, j’ai confié l’écriture musicale (et son interprétation en live) aux batteurs / compositeurs Didier Ambact et King Q4. Deux batteries donc, aux confins de rythmiques tribales et sonorités rock psychédélique, qui entretiendront une relation entre dialogue et battle pour offrir une zone de tension à la danse et à la lumière atmosphérique de Caty Olive. » – Christian Rizzo, juin 2013

Installé depuis peu aux Ekluz, Too Many Cowboys organise un événement pour vous inviter à découvrir le lieu.

 Au programme, projections, musique et apéro sur les toits !

19h-20h : projections de trouvé de Rodolphe Olcèse et Una Luz en la Pared d'Alissone Perdrix.

20h-21h : performance audio-visuelle : Un commencement par Slip

A partir de 21h : apéro-mix sur les toits de Paris, avec Jerome Tiki El Chato Entrée libre !

Observatoire de l'évolution des formes cinématographiques, laboratoire de réflexion entre professionnels autour de questions de cinéma, de fabrication des films, de leur production économique et de leur diffusion, les États généraux du film documentaire sont également un espace dédié à la valorisation d’œuvres récentes ou de patrimoine peu diffusées et à l'engagement des auteurs, des producteurs et des diffuseurs.