Dans le cadre du séminaire mensuel Cinéma / Parole, organisé en partenariat avec le Collège des Bernardins, projection du film Tremble, réalisé par Rodolphe OIcèse en 2012.
(salle Panopée)
« Le début…
Nous voulions nous placer loin du cadre habituel d’un spectacle, des gradins, de la scène, loin aussi de nos années d’étudiants. Nous voulions installer dans un espace clos, un grand carré de chaises délimitant de manière stricte nos évolutions, abolissant du même coup toute distance entre le spectateur et nous, toute possibilité d’échappatoire de part et d’autre.
On n’est jamais aussi con que le premier jour du printemps. On palpite, on espère, on tombe ou on devient un cheval fou. Le tout avec les mains moites et un petit bout de salade collé entre les dents. Comme les palmiers sauvages de l’Alaska, l’amour existe. Le temps d’un sein nu entre deux chemises, les Chiens de Navarre vont tenter d’explorer, pour le meilleur et pour le pire, toutes nos joies et misères affectives, tout en honorant l’inébranlable bon sens de Marilyn Monroe : « le sexe fait partie de la nature. J’obéis à la nature ».
Jusqu’où la tyrannie des divinités romantiques, fantasmes de celluloïd et de papier, va-t-elle faire semblant de guider notre époque loin des réalités que démontre chaque instant qui s’écoule ?
C’est à la famille, thème largement visité au théâtre et en littérature que Jonathan Capdevielle a décidé de se confronter dans sa nouvelle pièce.
À l'occasion de la sortie du DVD de Mange tes morts.
Jean-Charles Hue est un cinéaste français né en 1968. Depuis 2003, il filme les aventures des Dorkel, une famille de Yéniches du Nord de la France issue de la communauté des gens du voyage. En 2010, il tourne sa première fiction, La BM du Seigneur, entre polar et western gitan. Mange tes morts est son dernier long métrage.
Pour le premier grand rendez-vous de la programmation de l’année de ses 10 ans, le MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne présente une exposition thématique pluridisciplinaire.
Comme chaque mois, projection de films des cinéastes de l'Etna et des invités.
Avec ce nouvel opus, Marlene Monteiro Freitas réunit sept performers qui « dansent leur immobilité hiératique de statues, figures emprisonnées, enfermées, à l’intérieur de leur contour ». « Les corps-statues » souffrent de résurgences : « le corps agile, vif, performant, devient un corps symptomatique, les gestes deviennent empreints de réminiscences, très chargés d’émotion ». Marlene Monteiro Freitas, une fois de plus, ose l’impossible. Une gestuelle libérée et frondeuse. Un cri d’amour.
The Show Must Go On emprunte son titre à une chanson du groupe Queen.