Le fil et les traces, une exposition conçue par Eline Girard, autour de quatre plasticiens-vidéastes.
- Zbyněk Baladrán, Liberation or, alternatively, 2013, vidéo, sonore, audio en anglais, 11:42 min
- Katinka Bock, OT (Nürnberg), 2009, vidéo, couleur, muet, 1:53 min
- Sarah Srage, Calme relatif, 2012, DVCPRO, couleur, sonore, audio en français et arabe, sous-titres en français, 14:34 min
- Marylène Negro, You I Tourneur, 2014, vidéo, couleur, sonore, audio en français, version Mathieu Amalric, 16:10 min
« C’est à cause de ma voix que tu me considères comme un ange, mais un ange au visage sale. C’est par mon chant que tu sais que je suis une créature comme toi, un homme. Mais le plus malheureux des hommes. Car tu m’as vu aller tout au fond, sans résistance apparente. On m’a même entendu rire alors qu’on me croyait mort dans un trou. Mais c’était pour mieux disparaître et revenir au sommet des ruines comme un fantôme bavard qui pisse sur les dernières lumières de l’Occident. » Ainsi parle Octavio Framboa, le narrateur de « Angels with dirty faces » (chant), première d’une série de méditations autour du corps en lutte au coeur de la crise.
LE BAL est heureux de présenter la première exposition importante en France consacrée au travail de Mark Lewis. L’œuvre de cet artiste canadien (né en 1958) fait dialoguer cinéma, photographie et peinture.
6-7-8 février 2015 à la Fondation Gulbenkian & aux Laboratoires d’Aubervilliers.
Une géographie globale de l’art s’est imposée depuis la fin des années 1980. Une scénographie diplomatique imagine durant trois jours, d’autres géographies possibles de l’art.
Comme on le sait, depuis la fin des années 1980, une nouvelle géographie internationale de l’art s’est imposée, un tournant global qui aura pu être décrit par le théoricien de l’art Joaquin Barriendos comme l’effet-Magiciens[1]. Souvent narré comme un décentrement du canon – autrefois principalement européano-américain – ainsi que des politiques culturelles qui l’accompagnent, celui-ci semble plutôt réengager un nouveau langage géopolitique universel: « l’art mondial comme lingua franca postcoloniale offerte au monde, par l’Occident »[2]. Ce régime géoesthétique repose ainsi sur un profond paradoxe, perpétuant des asymétries et des hiérarchies au cœur de ce nouveau récit mondialisé : une fragmentation des récits, une ouverture aux études postcoloniales, aux savoirs situés et aux épistémologies du Sud d’un côté, contre un retour du méta-récit autant que du musée global (comme ultime avatar du musée universel) et le déploiement de la world art history comme méthodologie, de l’autre.
"Je travaille la vidéo numérique. Je filme avec des appareils qui déterminent par l'électronique et les mathématiques ce qu'on leur expose..."
Comme chaque mois, projection de films des cinéastes de l'Etna et des invités.
Anima ! du latin anima : air, souffle, âme
Durant deux jours, la danse d’aujourd’hui exalte le corps et l’esprit, avive la Ferme d’un souffle inspiré ! Les statues muent avec animalité dans le bal joyeusement grotesque de la cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas ; d’étranges humains se meuvent dans le fantastique univers imagé de la chorégraphe Mié Coquempot, créé en hommage au compositeur Pierre Henry, précurseur des musiques électroniques ; Vincent Thomasset et son double sondent l’âme enfantine et adolescente dans un duo texte et mouvement drôle et cadencé ; la chorégraphe Emmanuelle Huynh anime les danses oubliées, jamais vues ou pas encore qui se cachent dans les plis des rideaux… Alors, animons-nous !
Marco travaille seul dans une pension illégale de Barcelone. Après avoir préparé le petit déjeuner, il fait les 6 chambres, enlève les draps, essuie la poussière, balaie puis lave le sol, lave le linge, le plie et le range, fait les lits, lave les trois salles de bain, il frotte, il gratte, il rince. Ses gestes sont rapides, précis, et se répètent. Marco est épuisé. Marco est sans papiers.
Martine ROUSSET pratique depuis 1977 un cinéma indépendant qui questionne les relations entre l'image cinématographique et l'écrit, elle expérimente les alliances texte-image ; filmant la trace, elle travaille la figure de l'empreinte et explore le point de rencontre où la prégnance de l'absence touche l'absolue présence.
Elle présentera ce soir son dernier long-métrage, fruit de 8 années de travail, basé sur l'écrit inachevé de Julien Gracq , « la route », écrit en 1970.
L'association A bras le corps, en partenariat avec Cinémas 93, est heureuse de vous inviter à la projection de trouvé (en avant première) de Rodolphe Olcèse et du Saut des deux fous d'Alexandra Grau da Sola.