Comme chaque mois, projection de films des cinéastes de l'Etna et des invités.
Go Forth de Soufiane Adel est projeté en ouverture du Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires #4 le 14 novembre aux Ateliers Varan.
Plusieurs projections de Pertersbourg, notes sur la mélodie des choses de Charlie Rojo, que nous avons découvert lors des Rencontres cinématographiques de Cerbère-Portbou, sont prévues dans les prochains jours.
Projection du film Michel ou 9 jours dans la vie d'un HO de Blaise Othnin-Girard, dans la cadre du Mois du film documentaire, au Collège des Bernardins. La projection sera suvie d'un échange avec le réalisateur, invitée à parler de son travail lors du séminaire Cinémas / Parole / Société / Recherche, qui aura lieu immédiatement après la projection.
Séance présentée par Gisèle Breteau Skira, critique à la revue Jeune Cinéma, fondatrice de la Biennale internationale du film sur l’art et du magazine Zeuxis. Ses parents, René et Denise Breteau, furent les premiers, en 1952, à exposer Maryan dans leur galerie à Paris. Avec l’Atelier Jean-Michel Alberola.
Ecce Homo (Voici l'homme), de Maryan et Kenny Schneider, Chelsea Hotel, New York, 28 février 1975, noir et blanc, 90’, vo en anglais.
Entre la musique d’Hélène Breschand et les images de Jacques Perconte, c’est une rencontre toujours renouvelée. Pour la harpiste comme pour le vidéaste, chaque performance est un moment privilégié pour surprendre l’autre. Cette dynamique donne vie à Salomé et lui permet de respirer encore et de plus belle.
Depuis une dizaine d’années, les scènes contemporaines subissent de nombreuses mutations. Les arts et les genres se mêlent, les techniques et les technologies se diversifient et se précisent, les collaborations se multiplient – à tel point qu’il n’est pas toujours simple de décrire les spectacles, et parfois même d’en parler. Par exemple, la critique qualifie souvent de performance des créations sans texte ou sans récit évident – mais qui ne relèvent pourtant en rien de ce que ce terme a servi à décrire il y a 40 ans ; et le mot occulte même une dimension importante de ces œuvres liée au jeu, à la scène, à l’artificialité, à certaines formes de théâtralités. Ou encore parle-t-on de théâtre "post-dramatique", comme si les conflits ou les contradictions avaient définitivement quitté les scènes, ce qui peut interroger.
« 64 = 14 - 50 » est la première manifestation publique proposée par think think think, plateforme de recherche sur la performance créée en 2013 à Nantes.
The Movement of People Working est une œuvre centrale dans la carrière de Phill Niblock. Cette série de films 16 mm, tournés entre 1973 et 2010 dans des zones reculées de la Chine, du Brésil, du Portugal, de l’Arctique, des Adirondacks, etc., dépeint le travail quotidien des habitants de régions rurales ou maritimes à travers les mouvements et les gestes. La répétition mécanique et naturelle des actions des travailleurs est sublimée. L’installation vidéo présentée sur le plateau de la Grande salle est accompagnée d’une musique évolutive composée de longues tonalités qui fait écho à la répétition presque chorégraphique des images. Pionnier de la musique expérimentale, Phill Niblock est le directeur de la fondation Experimental Intermedia basée à New York, consacrée à la musique d’avant-garde. Depuis plus de cinquante ans, il développe une œuvre pluridisciplinaire alliant musique minimaliste, art conceptuel et cinéma.
La semaine asymétrique, organisée par le Polygone étoilé (Marseille), aura lieu du 30 novembre au 6 décembre. Petits bijoux de cinéma et discussion à batons rompus sur les films projetés, dans une ambiance qui n'a pas d'équivalent dans le paysage des festivals de France et de Navarre. C'est à voir absolument.