Alexandre Roccoli est connecté aux contre-cultures, aux pensées critiques du genre, ou post-coloniales. Mais jamais il n’oppose ces préoccupations contemporaines à celles qui le relient aux mémoires ouvrières. En choré-graphe, il scrute les gestes techniques anciens, déjà perdus, ou toujours résistants. Pour Weaver-Quintet il tisse les histoires personnelles et collectives du tarentulisme — propre au sud italien, où le mal se combat par des danses rituelles — et de la maladie d’Alzeimher. Ces deux formes de mémoire blessée nourrissent un maillage de langages, basé sur les répétitivités du geste artisan, de l’état patho-logique, mais encore de la techno, donnant à entendre la compositrice électro-acoustique tunisienne Deena Abdelwahed.
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