Dans un dispositif influencé par un rituel de possession filmé par Jean Rouch au Niger, il met en place une chorégraphie pour deux corps sonores dialoguant avec un quatuor de chanteurs. Plaçant les spectateurs au centre de cet espace respiratoire commun, Vincent Dupont invente un rituel chargé de sa propre culture occidentale. Sur un texte de Charles Pennequin, Air cherche à savoir où se joue pour nous, aujourd’hui, cette transe engendrée par le regard des autres.