Un corps est dans l’espace. Il est silencieux et nu, à la fois donné et tendu, aussi graphique et vibrant qu’une esquisse au crayon sur une page blanche. Il a de longs cheveux noirs. Il se fige parfois dans des postures étranges, grotesques, probablement difficiles à tenir. L’enjeu n’est pas de ralentir pour le plaisir de l’exploit mais « pour écarteler le temps » et habiter l’espace ludique, presque enfantin, de la métamorphose. Ainsi le spectateur est-il invité à suivre avec une douceur attentive et généreuse la tension, la vibration qui opère entre mouvement et immobilité, la fluidité des formes et la densité du corps.
jeu 12 jan. | 19h30
ven 13 jan. | 19h30
sam 14 jan. | 18h30
lun 16 jan. | 19h30 - Représentation suivie d'une rencontre avec Yasmine Hugonnet
mar 17 jan. | 19h30