« Parce que ce film est avant tout un film sur ma mère, ma mère qui n'est plus. Sur cette femme arrivée en Belgique en 1938 fuyant la Pologne, les pogroms et les exactions. Cette femme qu'on ne voit que dans son appartement. Un appartement à Bruxelles. Un film sur le monde qui bouge et que ma mère ne voit pas. »
Ainsi Chantal Akerman présentait-elle son film – qui fut, hélas, le dernier. À l’occasion de l’exposition au Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson "Chantal Akerman : Maniac Shadows", une soirée est consacrée à cette grande cinéaste, en présence de celle qui fut l’une de ses plus proches collaboratrices, Claire Atherton, la monteuse du film.