Les projecteurs deviennent des animaux de projection sans pellicule. La lumière brute, à la base coupée 24 fois par seconde, est sans cesse travaillée pour créer formes et mouvements.
On y joue du pré-cinéma pour un Space-Opéra-Noise à base de manipulations d'optiques, et de trituration de faisceau... une fiction cinétique sonore pour quatre mains.
"Ces simulacres s'élancent dans toutes les directions mais comme les yeux sont les seuls à les voir, c'est où nous portons nos regards que les objets les arrêtent de leurs forment et de leurs couleurs. Cette image émise pousse l'aire interposée entre elle et les yeux...l'air chassé y baigne nos pupilles et s'en va. Sans doute cela s'opère avec une rapidité prodigieuse." Lucrèce 60 av. J.-C.