Dana Michel n’a pas froid aux yeux. Depuis que son goût des rave parties l’a poussée à jeter aux oubliettes ses études de commerce pour suivre le cursus en danse de l’Université Concordia à Montréal, cette jeune chorégraphe affranchie (déjà primée outre-Atlantique et en Europe au festival ImpulsTanz à Vienne) excelle à bousculer les questions de races et de stéréotypes, et à fouiller les multiples facettes de l’identité avec comme ingrédients fétiches : l’improvisation intuitive, l’alchimie performative et le bricolage post-culturel.