« Jaguar est un extrait, une scène de chasse, ou en effet une scène de chasse hantée » ; c’est ainsi que la chorégraphe Marlene Monteiro Freitas présente sa dernière création. Sous la forme d’une danse de couple avec Andreas Merk, elle fait exploser les frontières de l’art chorégraphique. Dans Jaguar, les corps des danseurs se font marionnettes et se laissent emporter par le rythme entraînant du carnaval capverdien, l’étrangeté des contes d’Hoffmann, l’exubérance de l’œuvre d’Adolf Wölfli. L’animalité, le carnavalesque, des éléments dissonants et hétérogènes, l’étrangeté et la métamorphose s’emparent des corps comme armes de subversion esthétique.