À côté des courants dominants en politique, dans la pensée, ou en art, il y a des courants faibles. Les courants faibles sont des mouvements plus souples, plus informels mais aussi transverses aux classes, aux institutions et aux disciplines. Le do-it-yourself ou le rock indépendant en sont deux exemples.
Aujourd’hui les grands médias internet, comme youtube, exploitent ces courants faibles, tandis que dans l’art un réseau très dense d’institutions cherche à s’approprier ces espaces. Afin d’appréhender les courants faibles comme des espaces précieux de liberté, d’indépendance et d’organisation collective, le présent projet réunira lors d’une soirée quelques courants faibles et les fera jouer ensemble.
Cette soirée prendra la forme d’un cabaret, c’est-à-dire d’une alternance de numéros artistiques (présentation d’images ou d’objet, performance, musique, danse) et de moments parlés (conférences, discussion, lecture de texte). Par le cabaret, nous déplaçons l’expérience de l’exposition vers celle de la scène. Cela pour sortir des oppositions actuellement en vigueur qui sont mises entre discours/ non-discours, sensitif/ intellectuel, distraction/ réflexion. Cette réunion de courants faibles aura lieu à partir des arts et d’autres disciplines, psychanalyse,sciences sociales, philosophie...
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Où ça ? 26 rue Doudeauville, 75018 Paris.
